Les Éperviers du Togo ont offert une victoire face au Soudan ce mardi 9 septembre au stade de Kégué. Si le public a vibré et applaudi ce succès d’orgueil, une question dérangeante persiste : pourquoi briller quand il n’y a plus rien à gagner ? Une fois de plus, le Togo s’illustre quand l’enjeu est absent, mais disparaît quand la pression est réelle.
Une victoire qui enflamme les gradins
Dès la 6ᵉ minute, le stade de Kégué s’est embrasé grâce à Sadik Fofana, parfaitement servi par Karim Dermane. Le but a réveillé un public longtemps frustré et galvanisé les Éperviers, dominateurs et agressifs en première période. Les applaudissements nourris au coup de sifflet final ont rappelé que cette équipe, quand elle joue sans contrainte, sait séduire.
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Mais une victoire inutile
Et c’est là que le bât blesse. Car malgré cette prestation généreuse, le Togo était déjà éliminé des éliminatoires du Mondial 2026. Ce succès contre le Soudan n’a donc aucune incidence sportive. Les Éperviers confirment une triste habitude : gagner quand cela ne compte plus, échouer quand l’histoire s’écrit vraiment.
Face aux adversaires décisifs, les hommes de Daré Nibombé se sont montrés absents, incapables de répondre présent. À l’heure où d’autres nations africaines se battent pour une place au Mondial, le Togo se contente d’un succès symbolique, une victoire « pour la gloire ».
Des joueurs capables, mais où étaient-ils avant ?
Il est indéniable que l’effectif togolais possède du talent. La solidité défensive incarnée par Dakonam Djené, la jeunesse fougueuse de Karim Dermane, et l’expérience d’Alaixys Romao auraient dû peser lors des matchs clés. Mais c’est justement dans ces moments que l’équipe disparaît.
Cette victoire de (1-0) face au Soudan prouve que le Togo a les moyens de rivaliser, mais qu’il n’a pas su les exploiter quand cela comptait vraiment. Résultat : une élimination précoce et une énième désillusion pour des supporters fatigués d’applaudir des victoires qui ne changent rien.
Conclusion : un parfum d’inachevé
Oui, il faut féliciter les Éperviers pour leur combativité contre le Soudan. Mais il faut aussi dire la vérité : cette victoire ne sert à rien. Elle masque à peine les échecs accumulés et l’incapacité de l’équipe à se hisser au niveau attendu. Tant que le Togo se contentera de briller sans enjeu, il restera loin des grandes nations africaines.
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