Le Ballon d’Or 2025, qui sera remis le lundi 22 septembre, s’annonce explosif avant même la révélation du lauréat. Alors que huit joueurs du Paris Saint-Germain figurent parmi les nommés, Luis Campos, directeur du football du club de la capitale, a fait une sortie remarquée sur RMC Sport lundi soir. Pour lui, Ousmane Dembélé mérite sans contestation possible la récompense suprême. Et si ce n’était pas le cas, il met directement en cause la compétence des votants.
Dembélé, une saison d’exception
Élu meilleur joueur de la Ligue des champions et meilleur joueur de Ligue 1, Ousmane Dembélé a porté le PSG au sommet cette saison. Décisif dans les grands rendez-vous, il a inscrit des buts importants et multiplié les passes décisives dans toutes les compétitions. Luis Campos ne mâche pas ses mots:
« Ousmane Dembélé a été élu meilleur joueur de la C1, meilleur joueur de son championnat, il a tout gagné. S’il s’appelait Leo Messi ou Cristiano Ronaldo, il n’y aurait même pas de discussion », a-t-il affirmé avec vigueur.
Une déclaration qui replace le Français comme favori légitime au Ballon d’Or, malgré une concurrence rude.
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La concurrence : Yamal, Hakimi, Vitinha et les autres
Face à Dembélé, plusieurs candidats solides se présentent. En Espagne, une partie de la presse pousse pour Lamine Yamal, jeune prodige du FC Barcelone, déjà vu comme le futur crack du football mondial. Mais pour Campos, cette approche est biaisée :
« Je parle de la saison écoulée, pas d’une projection sur Lamine Yamal dans quelques années. »
Côté parisien, d’autres stars sont aussi en lice : Achraf Hakimi et Vitinha, auteurs de saisons exceptionnelles, ainsi que Khvicha Kvaratskhelia, João Neves, Nuno Mendes, Fabián Ruiz, sans oublier Donnarumma, désormais ex-Parisien. Campos reconnaît la qualité de leurs performances, mais pour lui, aucun ne rivalise avec l’impact de Dembélé.
Une attaque frontale contre le système de vote
La sortie médiatique de Campos fait déjà réagir. En affirmant que l’absence de Dembélé au palmarès serait la preuve d’un manque de compétence des votants, il met la pression sur les journalistes et capitaines appelés à désigner le lauréat. Cette déclaration risque d’alimenter la polémique, surtout alors que le Ballon d’Or a souvent été critiqué pour ses choix discutables.
Une semaine d’attente avant le verdict
L’atmosphère s’annonce électrique d’ici au 22 septembre. Si Dembélé venait à remporter le trophée, ce serait une première consécration individuelle majeure pour l’ailier français, longtemps critiqué pour son irrégularité mais aujourd’hui à maturité. Dans le cas contraire, le débat risque d’être encore plus brûlant, avec le PSG en première ligne pour défendre son champion.
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