Le Paris Saint-Germain a parfaitement lancé sa campagne de Ligue des champions en s’imposant avec autorité face à l’Atalanta Bergame (score final 4-0). Une victoire qui n’a souffert d’aucune contestation, tant les hommes de Luis Enrique ont affiché une supériorité technique, physique et collective. Portés par un Nuno Mendes intenable et un Khvicha Kvaratskhelia incandescent, les Parisiens ont transformé une rencontre annoncée piégeuse en véritable démonstration de force.

Nuno Mendes, le bulldozer du couloir gauche
Il y a des soirées où un joueur fait basculer le destin d’un match à lui seul. Face à l’Atalanta, Nuno Mendes a incarné cette force de la nature capable de tout renverser. Puissant, tranchant dans ses courses, le Portugais a multiplié les percées jusqu’à être récompensé par un but splendide, alliant force et précision. Défensivement intraitable, offensivement irrésistible, il a rappelé pourquoi il est considéré comme l’un des meilleurs latéraux au monde.
Kvaratskhelia, l’artiste devenu patron
Incertain avant la rencontre, le Géorgien a finalement débuté… et quelle performance ! Véritable chef d’orchestre, il a régné sur la première mi-temps. Vision du jeu, passes millimétrées, accélérations foudroyantes et un but exceptionnel après un raid solitaire : Kvaratskhelia a confirmé qu’il était désormais bien plus qu’un simple créateur, mais le leader offensif du PSG. Sa sortie à la 75ᵉ minute, sous l’ovation du Parc, témoigne de son statut grandissant.
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Marquinhos, le capitaine retrouvé
Longtemps critiqué, Marquinhos a répondu sur le terrain. Défensivement serein, il s’est surtout illustré par son apport offensif : récupération haute, projection tranchante et même passe décisive. Le Brésilien a prouvé qu’il avait encore un rôle central à jouer dans cette équipe, aussi bien dans l’équilibre que dans les transitions rapides.
Les satisfactions au milieu : Ruiz et Vitinha
Fabian Ruiz a réalisé une prestation de grande classe, multipliant les déplacements intelligents et offrant une passe décisive sur l’ouverture du score. Vitinha, lui, a été fidèle à son rôle de métronome, orientant le jeu avec calme et assurant un pressing constant. Joao Neves, solide jusqu’à sa sortie sur blessure, a également contribué à étouffer les rares velléités italiennes.
Les déceptions : Barcola et Mayulu en retrait
Tout n’a pas été parfait pour le PSG. Bradley Barcola a alterné le bon et le moins bon, gâchant un penalty par excès de nonchalance et manquant d’efficacité dans le dernier geste. Pourtant, son activité et ses passes dans les circuits offensifs ont montré qu’il pouvait peser davantage avec plus de rigueur.
De son côté, Senny Mayulu, aligné en faux 9, n’a jamais trouvé sa place. Trop discret, il n’a pas su se montrer dangereux ni s’intégrer pleinement aux combinaisons parisiennes. Une expérience qui laisse quelques interrogations sur son rôle dans les grands rendez-vous.
Un collectif déjà prêt pour les sommets
Malgré ces petits couacs, le PSG a impressionné par sa maîtrise collective. L’équipe de Luis Enrique a su imposer son rythme, varier les phases de jeu et maintenir une intensité constante. Avec un tel niveau de performance dès la première journée, Paris envoie un message clair à l’Europe : la défense de son titre est lancée et il faudra compter sur lui.
Conclusion
Entre le monstre Mendes, l’extra-terrestre Kvaratskhelia et un collectif déjà huilé, le PSG a marqué les esprits face à l’Atalanta. Cette victoire n’est pas seulement une formalité : elle montre que Paris a appris à allier spectacle, efficacité et sérénité. De quoi nourrir de grandes ambitions pour la suite de la compétition.
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