À deux jours du derby de Manchester, Pep Guardiola a préféré couper court aux débats qui enflamment déjà les supporters et observateurs : non, il ne comparera pas Ederson et Gianluigi Donnarumma. L’entraîneur de Manchester City, fidèle à sa philosophie, refuse de réduire ses gardiens à une simple bataille de style. Mais derrière cette sortie, c’est toute une réflexion tactique et psychologique qui se dessine avant un rendez-vous déjà décisif pour les Citizens.
Guardiola ferme la porte aux comparaisons
En conférence de presse, l’Espagnol a été clair : « Je n’ai jamais demandé à mes joueurs de faire ce pour quoi ils ne sont pas à l’aise. » En une phrase, Pep a balayé l’idée que Donnarumma devrait imiter Ederson, son prédécesseur réputé pour son jeu au pied d’exception.
L’ancien portier du PSG, sacré en Ligue des champions 2025, arrive avec ses propres atouts : taille imposante, expérience internationale et un instinct de gardien souvent décisif sur sa ligne. Mais ses lacunes dans la relance courte continuent d’alimenter les critiques. Guardiola, lui, préfère adapter son schéma de jeu plutôt que forcer son joueur dans un rôle qui ne lui correspond pas.
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Donnarumma sous pression avant le derby
À 26 ans, l’Italien n’est pas un novice. Champion d’Europe 2021 avec la Squadra Azzurra, il porte déjà sur ses épaules une carrière riche en expériences. Pourtant, la pression est immense : City n’a remporté qu’un seul match sur trois depuis le début de la saison et se présente au derby dans une position inhabituelle de 13e au classement.
Guardiola n’a pas confirmé la titularisation de Donnarumma face à Manchester United. Pour l’instant, c’est James Trafford, 22 ans, qui a occupé la cage des Skyblues. Mais le derby pourrait être l’occasion de lancer le gardien italien dans le grand bain anglais, sous les projecteurs brûlants de l’Etihad Stadium.
Manchester, un derby sous tension
Les Red Devils ne sont pas mieux lotis : 9e avec une seule victoire en trois journées, ils abordent ce choc avec des absences de taille (Dalot, Mount, Cunha). Ruben Amorim, de son côté, maintient sa confiance à Altay Bayindir, malgré l’arrivée du Belge Senne Lammens. Là encore, la question du poste de gardien devient un symbole : la stabilité ou l’audace ?
Un derby qui s’annonce tendu, où chaque décision d’entraîneur peut basculer l’équilibre fragile entre deux clubs en quête de rachat.
Conclusion
En refusant de comparer Ederson et Donnarumma, Pep Guardiola a sans doute voulu désamorcer un débat explosif. Mais en réalité, il met la pression sur son choix : garder la continuité avec Trafford ou lancer sa recrue star. Dans tous les cas, le derby de Manchester s’annonce comme un révélateur, non seulement pour l’Italien, mais aussi pour un City encore en rodage.
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