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L’atmosphère est déjà électrique à Madrid. À quelques jours d’un Clasico très attendu entre le Real Madrid et le FC Barcelone, une déclaration de Lamine Yamal a suffi à mettre le feu aux poudres en Espagne. Le prodige catalan de 18 ans, interrogé sur ses sentiments envers le rival madrilène, a lâché une phrase qui a fait l’effet d’une bombe : « Le Real Madrid ? Ils volent et se plaignent toujours. » En une seule phrase, le jeune attaquant du Barça a déclenché une véritable tempête médiatique, enflammant la presse madrilène et attisant les braises d’un duel déjà bouillant.
Une réaction en chaîne dans la presse espagnole
Les médias proches du Real Madrid n’ont pas mis longtemps à réagir. De Radio MARCA à AS, en passant par Defensa Central, les réactions indignées se sont multipliées. Le journaliste Roberto Gomez a été l’un des premiers à dégainer :
« La Commission anti-violence doit intervenir. Ce qu’a dit Lamine est très grave. Barcelone doit le rappeler à l’ordre. »
Pour lui, ces propos dépassent la simple rivalité sportive et risquent d’avoir des conséquences lourdes pour le joueur et son club. Dans un contexte où chaque mot compte, les observateurs madrilènes réclament une sanction exemplaire.
La presse madrilène contre-attaque
Chez Defensa Central, média ouvertement pro-Real Madrid, le ton est encore plus virulent. On y parle de revanche, d’honneur, et même d’une réponse sur le terrain.
« Les supporters du Real Madrid sont indignés et attendent une réponse ferme de leurs joueurs. Yamal ne doit pas s’attendre à un traitement de faveur. »
Certains éditorialistes vont jusqu’à rappeler qu’à une autre époque, des joueurs comme Ramos, Pepe ou Casemiro auraient fait “payer” ce genre de déclaration directement sur le terrain.
Le média madrilène dépeint un Lamine Yamal “déconnecté de la réalité”, grisé par la gloire et par les comparaisons incessantes avec Lionel Messi.
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Roncero entre en scène : le rappel au scandale Negreira
Et quand la polémique enfle à Madrid, Tomas Roncero n’est jamais bien loin. Le chroniqueur d’AS, fidèle à son style tranchant, a pris la parole pour répondre directement au jeune catalan :
« Ah Lamine, Lamine… le Real ne vole pas ! Ce que ton club a fait, c’est verser 8,4 millions d’euros à l’ancien vice-président du comité technique des arbitres pendant 17 ans ! »
Une référence directe au scandale Negreira, que le journaliste madrilène remet sur la table à quelques jours du match, pour rappeler que le FC Barcelone n’est pas irréprochable. Il poursuit :
« Tu es un symbole du Barça et de la sélection espagnole. Tu devrais montrer l’exemple au lieu d’attiser la haine avant un Clasico. »
Un Clasico sous haute tension
Entre déclarations incendiaires et règlements de comptes médiatiques, le prochain Clasico au Santiago Bernabéu s’annonce plus explosif que jamais. La phrase de Lamine Yamal a mis de l’huile sur le feu d’une rivalité déjà légendaire.
Le jeune prodige catalan, déjà sous pression, devra désormais répondre sur le terrain face à une équipe madrilène gonflée à bloc et bien décidée à lui faire payer ses mots.
Ce samedi, ce ne sera pas seulement une question de football : ce sera un combat d’honneur, d’ego et de fierté, digne des plus grands Clasicos de l’histoire.
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