Alors que beaucoup s’attendaient à une pluie de millions pour marquer son retour en Ligue 1, le Paris FC a finalement choisi la voie de la prudence. Invité de BFM Business ce mercredi, Pierre Ferracci, président du club, a tenu à justifier une stratégie de recrutement jugée « mesurée », malgré les moyens colossaux offerts par l’arrivée des familles Arnault et Red Bull dans le capital.
Un mercato en retenue malgré des attentes XXL
Avec le soutien de ses nouveaux actionnaires puissants, le Paris FC aurait pu profiter du mercato estival pour se positionner comme un nouvel acteur majeur du championnat. Pourtant, l’été s’est conclu avec un recrutement ciblé et jugé équilibré, loin des folies financières que certains imaginaient.
Le club francilien s’est tourné vers des joueurs confirmés de Ligue 1 : Moses Simon, Pierre Lees-Melou, Hamari Traoré ou encore Willem Geubbels. Une approche pragmatique, renforcée par l’arrivée notable du défenseur brésilien Otavio en provenance du FC Porto. Mais plusieurs pistes plus ambitieuses, comme celles menant à Matthis Abline (Nantes) ou Lucas Stassin (Saint-Étienne), n’ont finalement pas abouti.
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« Autour de 40 millions d’euros » investis
Interrogé sur cette stratégie, Pierre Ferracci a expliqué que le Paris FC avait dépensé environ 40 millions d’euros :
« On a fait un mercato intelligent, on a un effectif de qualité pour jouer ce qu’on veut jouer : essayer de se maintenir sans avoir trop d’inquiétude », a déclaré le président.
Le dirigeant a précisé que le club avait initialement fixé une enveloppe plus élevée, mais que le choix a été fait de ne pas « surpayer » certains dossiers. Ferracci a insisté sur la cohérence d’un recrutement pensé pour durer, tout en laissant la porte ouverte à des ajustements :
« On a le droit à un joker et on regarde. On complétera sans doute un peu en janvier. »
Un début de saison contrasté mais prometteur
Si le Paris FC a connu un démarrage délicat en Ligue 1, avec deux défaites contre Angers (1-0) et l’OM (5-2), la réaction a été immédiate lors de la troisième journée avec une victoire renversante contre Metz (3-2). Les recrues commencent à s’intégrer et à donner un nouvel élan à l’effectif dirigé par Stéphane Gilli.
Le prochain test est prévu ce dimanche sur la pelouse du Stade Brestois, un rendez-vous crucial pour confirmer la montée en puissance du promu.
Une stratégie jugée cohérente
En misant sur la stabilité et un recrutement réfléchi, le Paris FC cherche à éviter l’écueil classique des clubs promus : brûler trop vite ses cartouches financières et compromettre son avenir. Si certains supporters rêvaient d’un mercato « galactique », la direction assume son pragmatisme.
Le pari est clair : bâtir une équipe compétitive et soudée, capable de se maintenir sans céder aux excès. Mais une question demeure : cette prudence sera-t-elle suffisante dans un championnat de Ligue 1 plus compétitif que jamais ?
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