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Le Real Madrid traverse une période délicate. Battus à Liverpool puis accrochés à domicile par le Rayo Vallecano, les hommes de Xabi Alonso inquiètent. Si le club reste leader en Liga, la presse espagnole s’interroge déjà sur la gestion du technicien basque, accusé d’avoir perdu la main sur son groupe.
Une semaine noire pour le Real Madrid
Tout semblait bien aller pour le Real Madrid, jusqu’à cette double désillusion. D’abord une défaite frustrante en Ligue des Champions face à Liverpool (1-0), puis un nul sans éclat contre le Rayo Vallecano (0-0) en championnat. Deux résultats consécutifs sans victoire, une rareté pour les Merengue.
Malgré une première place en Liga et une situation toujours favorable en Europe, la tension monte. Pour les observateurs espagnols, ces signes ne trompent pas : le Real montre des failles inquiétantes, notamment sur le plan collectif et mental.
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Xabi Alonso critiqué pour sa gestion du vestiaire
La presse espagnole ne mâche pas ses mots. Sur Radio Marca, le journaliste Roberto Gomez n’a pas hésité à pointer du doigt l’entraîneur madrilène :
« Ce Real Madrid que nous voyons ne joue pas comme Xabi Alonso. Il est à un pas, si ce n’est pas déjà fait, que l’équipe devienne incontrôlable. »
Selon lui, le message de l’entraîneur ne passe plus totalement auprès de certains cadres. Les joueurs seraient parfois désorientés par les consignes tactiques, un signe de rupture entre les intentions du coach et la réalité sur le terrain
Le cas Vinicius Jr, un tournant dans la saison
Pour beaucoup, le Clasico a marqué un tournant dans la relation entre Alonso et ses joueurs. En sortant Vinicius Jr avant la fin du match, l’ancien milieu de terrain aurait brisé un certain équilibre au sein du groupe.
Toujours selon Roberto Gomez : « Quoi qu’il gagne, quoi qu’il perde, quoi qu’il dessine, cela le marquera toute la saison. » Un choix symbolique qui alimente désormais les critiques sur sa gestion des stars et sa capacité à maintenir l’unité du vestiaire.
Une trêve salvatrice avant la tempête
Heureusement pour les Merengue, la trêve internationale arrive à point nommé. Elle permettra à Alonso de souffler, de recadrer ses troupes et de retrouver de la sérénité. Car si le Real Madrid reste leader, le moindre faux pas après la reprise pourrait relancer le débat sur sa légitimité à la tête du club.
Les supporters, eux, espèrent un retour rapide à la normale. Le Real Madrid a bâti sa réputation sur la stabilité et la force mentale. Et Xabi Alonso, malgré la tourmente médiatique, sait que son avenir dépendra de sa capacité à remobiliser un groupe encore en quête d’identité.
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